Mort de rire

Par où commencer ?
- L'article et accessoirement le torchon de l'écrivaillon cité à l'intérieur sont déjà complètement largués, ironique quand on peut lire dans leurs propres lignes qu'il faut considérer l'imagerie répandue du Lepeniste/Sarkolâtre comme étant d'un autre âge et sans maîtrise des codes actuels, en particulier sur le web.
- Ils vont au plus simple pour illustrer leurs propos et ça se voit : ils n'évoquent que les groupes natios les plus softs et médiatisés (pas une mauvaise chose en ce qui nous concerne, mais c'est l'aveu implicite d'une grande paresse journalistique maladroitement compensée par des tournures de phrases alambiquées)
- Comme d'habitude avec les gauchistes de leur espèce, on rit beaucoup face à leur propension à projeter sur le camp adverse tout ce qu'on pourrait leur reprocher, mot pour mot. Ils tentent de dépeindre le natio de base comme un loser pleurnichard, voire infantile... Tout en faisant preuve d'hystérie geignarde et victimisatrice du début à la fin de l'article ! On pourrait presque ajouter des rires pré-enregistrés au bout de chaque paragraphe.
- Quelle plus belle preuve de dégénérescence de la part de cette bande de bras cassés que celle, je vous le donne en mille, de fondre en larmes et de s'étrangler d'indignation face à des comportements parfaitement anodins ? C'est magnifique. « Han ! Ils veulent fuir leur quotidien merdique ! Ne me dites pas qu'ils aspirent à une vie plus saine ??! Oh ! Quelle horreur ! Ils font des enfants ! Comment ça se fait qu'ils essaient de trouver des femmes normales ? » (Paul Conge, ça ira ou vous voulez que j'appelle les urgences ?) J'en ai mal aux côtes.
- Au fait, bien essayé, Marianne, mais les dessins sur les natios que vous caricaturez joyeusement en vieux crevards immondes, ça aussi, c'est déjà fini, en fait. Non seulement la moyenne d'âge est jeune, mais ce profil, on le voit plutôt chez vos copains de la CGT ou encore chez les antifas avec leurs têtes de vieux sur des corps de gamins déchirés au crack.
- Ah, ça joue les indignés teintés d'humanisme sur les différentes expressions touchant à l'immigration et notamment à l'enfer racial en France, qu'ils présentent abondamment comme supposé et fantasmé (les gamins blancs qui s'amusent à jouer aux racailles en criant des mots arabes que vous voyez par poignées dans la rue ne sont que des vues de l'esprit issues d'un vaste délire collectif, de même que les couples mixtes et les livreurs marrons Uber Eats hyper vulgaires), et vas-y que je viole la touche des guillemets sur le clavier ou que j'emploie du conditionnel en veux-tu en voilà, mais vous remarquerez une chose chez ces pacifistes engagés : pas un pour balancer le moindre argument ! Jolie preuve de renoncement au débat. Oups, en fait, il n'y en a pas : c'est VRAIMENT l'enfer racial en France
Allez, je réviserai éventuellement mon jugement de cruelle bête immonde lorsqu'un même article de fouille-merde (quoique bien mou et timoré) se penchera sur la multitude de bars, squats, locaux, sites et blogs anarchistes et antifas à la con qu'on voit pulluler sans souci dans les moindres recoins. Oups, ça n'a pas l'air d'intéresser Marianne
9/10, bonne tranche de rire, je recommande.