A propos des enfants que Gandalf et d'autres n'auraient pas alors qu'ils prêchent la natalité. Je n'y vois nulle contradiction. Car de par sa mission et les risques qu'il peu prendre, un homme public est souvent contraint d'adopter un mode de vie qui, parfois, n'est pas celui qu'il prêche pour les citoyens lambdas. Hitler, par exemple, ne s'est pas marié et (officiellement du moins) il n'a pas eu d'enfants. Car il savait bien que sa mission l'aurait empêché d'être un bon père de famille. Sans me comparer à Hitler, j'en sais quelque chose. Père de huit enfants, si j'étais resté en Belgique auprès de ma famille, il y a bien longtemps que je serais en prison, donc neutralisé pour longtemps, très longtemps. Or, je l'avoue moi-même: en soi, m'être séparé de mes enfants est une catastrophe, un contre-exemple flagrant avec la morale élémentaire. D'autant plus que je m'en occupais beaucoup. Tous ceux qui m'ont connu le savent: j'étais très présent et je participais à leur éducation en organisant des jeux, des sorties, des lectures, des visites...
Toujours sur le même sujet, William Calley déconseille de "faire des gosses dans cette decharge purulente qu'est la France..." Plus loin, il précise : "la France est morte c'est pas en pondant des chapelets de blancs qu'on reviendra dans les années 50." Disons que la natalité n'est pas tout: faire de grandes familles pour les élever de façon bourgeoise ne résoudrait rien. La natalité n'a de sens que si, en amont, l'état d'esprit a changé. Hitler l'avait parfaitement compris.
On m'objectera que la France étant déjà morte, si quelques familles blanches changent leur état d'esprit et font des enfants, cela ne sauvera rien. Je répondrai qu'à mon avis, un pays n'est jamais mort. Mais admettons, oui, admettons que la France soit morte. Est-ce une raison pour ne pas faire d'enfants lorsque l'on vit dans ce pays? Si l'on croit que l'on a qu'une vie, qu'elle n'a aucun sens et qu'à la mort, on plonge dans le néant, alors oui, je suis d'accord avec William Calley: on peut ne pas vouloir faire d'enfants et conseiller aux autres de ne pas en faire.
Pour ma part, toutefois, qui crois en la multiplicité des existence et qui crois qu'avant une incarnation, on choisit la vie qu'on ménera afin d'apprendre, je ne vois aucune contradiction entre l'état de la France et le fait d'y faire des enfants. Car ces enfants qui naîtront auront choisi de passer par ces épreuves... Dans mon esprit, j'avais choisi de naître de mes parents (un couple dévasté) afin de connaître, jeune, des épreuves qui allaient m'orienter vers le révisionnisme actif (car pour être révisionniste au point d'en sacrifier sa vie alors qu'on un diplôme d'ingénieur en poche, il faut être "anormal", c'est-à-dire avoir vécu de graves épreuves dans sa jeunesse qui laissent des traces). Je pense que mes enfants avaient choisi de naître de moi pour vivre, entre autres, l'épreuve de devenir, dans les faits, orphelins de père. De façon plus générale, je crois que les Blancs qui naissent en France ont choisi de vivre les épreuves qu'ils rencontreront dans un pays dévasté. Donc, faire des enfant, pourquoi pas ?
Tel est mon avis que, bien évidemment, je n'impose à personne. William Calley pense qu'il ne faut pas faire d'enfants en France, je puis comprendre sa position et je la respecte.